dimanche 1 janvier 2012

C’est tout le bien que je vous souhaite

Le 1er janvier, toute la famille se réunit pour s’échanger les vœux et distribuer des étrennes sous forme de petits cadeaux ou de sommes d’argent. Il est aussi de coutume de prendre des bonnes résolutions, ces promesses que l’on s’engage à tenir durant la nouvelle année. 

La Gazette poursuit sa route. Vos nombreux témoignages de sympathie m’engagent à continuer, même si certains trouvent « les articles de La Gazette d’une consternante méchante partialité », mais c’est bien connu « on ne peut pas plaire à tout le monde ! ».

L’année 2012 est une échéance importante, avec l’élection présidentielle en avril et mai, puis en juin les législatives. Le choix des urnes déterminera notre vie quotidienne pour les prochaines années.

Les Français qui avaient mis de grands espoirs dans les promesses de Nicolas Sarkozy sont déçus. On leur avait promis des changements, et ils ne voient pas grand-chose de positif : un pouvoir d’achat qui stagne, des emplois qui continuent à disparaître, et des charges qui augmentent. Il faut être honnête, et reconnaitre que le gouvernement de François Fillon n’a pas été gâté par la conjoncture, mais il a eu le mérite de mettre en route une véritable réforme des retraites. Cette réforme, tous ces prédécesseurs la savaient indispensable, mais ils ont tous jeté l’éponge pour ne pas courir le risque de l’impopularité !

Le déficit fait peser de lourdes hypothèques sur les générations futures, puisque nous empruntons en laissant à nos enfants et petits-enfants le soin de rembourser nos dettes. Une attitude qui manque singulièrement de responsabilité. Bien avant de devenir maire de Lyon, Raymond Barre avait su préserver les équilibres budgétaires. Ceux qui l’ont suivi ont fabriqué puis creusé le déficit. La gauche a commencé dès 1981.

Pendant la campagne présidentielle que les socialistes ont lancée dès l’automne avec les primaires, il sera largement question de la dette. Méfions-nous des promesses inconsidérées, d’où qu’elles viennent, et ne perdons jamais de vue qu’il faut toujours, à la fin, payer la facture.



La crise est avant tout morale. Notre société est devenue immorale, refusant de faire la différence entre le bien et le mal, le juste et l’injuste, le vrai et le faux. Elle est entrée dans un relativisme qui considère qu’une opinion en vaut bien une autre.

Pour évoquer le chômage, qui continue à tourner autour de la barre des 10% alors qu’en Allemagne il est tombé à 7%, j’ai du mal à comprendre pourquoi certains secteurs sont délaissés, je pense, par exemple, à la restauration  et aux services à la personne, le bâtiment. Le travail manuel a été dévalorisé, d’où les véritables problèmes de formation professionnelle qui se posent.

Je termine sur une note plus optimiste : Que cette nouvelle année 2012 soit pleine de sérénité, de paix, de santé, de petits plaisirs et de grandes joies ... Une année pleine de promesses, de richesses aussi, matérielles un peu, surtout humaines.  

C’est tout le bien que je vous souhaite.